top of page

"La Maison Souvenirs" // Meilleurs Vœux

1er janvier 2017. Bonne année ! crie-t-on à tous dans la joie et la bonne humeur, tandis que nous refermons avec hâte notre chapitre de 2016 en nous promettant qu'on fera mieux cette fois-ci. Cette année, je souhaite vibrer encore plus fort avec vous. J'aimerais vous souffler à l'oreille que malgré certains épisodes nostalgiques ou tristes, l'on continue d'avancer, nourris, grandis. J'aimerais croiser votre regard le temps de nous raconter mille et une choses en silence. J'aimerais vous sentir vivants à mes côtés, même si le mode d'emploi du Monde et de la Vie est parfois compliqué à comprendre. Nous sommes là, ensemble. Profitons-en pour bavarder au coin d'un bon feu de cheminée ou lors d'un voyage improvisé. Plus que tout, restons ouverts les uns aux autres car nous avons tant à partager... Je nous adresse à tous, sincèrement, nos meilleurs vœux pour ce nouveau chapitre qui mérite autant d'attention que le précédent et le suivant. Prenons soin de nous. Prenons soin des autres.



La Maison Souvenirs

Un temps de marche non défini

Le ciel est blanc quelle heure est-il ?

Début d'automne l'herbe encore jaunie

Du soleil qui brûle les heures vieillies.

Derrière la colline, un pré oublié

Herbes hautes, sauvages, en paix

Et en son centre, solitaire, une maison

Un frisson...

Je m'avance encore...

Le vent s'est levé, les feuilles s'enfuient

Les volets cassés claquent sans bruit

Le lierre séché imprimé sur la pierre

Sont les rides de cette vieille chaumière.

La cloche à l'entrée et sa toile d'araignée

La porte semble lourde, mais le cadenas est brisé

Et tout mon être impatient sur le perron

Un frisson...

Je m'avance encore...

La poussière installée sur les meubles nus

Le seul qui me sourit est ce cheval à bascule

Il y a aussi cette étrange famille en noir et blanc

Gardiens de mille et une histoires d'antan.

Et mes doigts évoquent un à un les souvenirs

Ce miroir, cette valise, ce carnet à croquis

Les robes à dentelles, les enfants-biscuits

Tout s'agite et revit, rien qu'un instant

J'en frissonne encore...

Un temps d'errance non défini

Le ciel est nuit quelle heure est-il ?

Début d'automne l'herbe encore jaunie

Du soleil qui brûle mes heures vieillies...


Cette chanson fut écrite en 2010, suite à une collaboration avec Bastien Balt (http://www.bastienbalt.fr/). Cet auteur compositeur interprète écrit toujours pour divers artistes. A l'époque, nos chemins se sont croisés et après avoir cerné un peu ma personne, ces quelques arpèges lui sont venus à la guitare. Ces notes m'ont inspiré ce texte écrit en "traveling avant". Un petit clin d’œil à mon ami ayant d'abord fait ses armes dans le monde du cinéma. En 2012, "La Maison Souvenirs" intègre le spectacle "Le Monde d'Aislinn" qui n'a pas encore vu le jour...

Nos démons dans des coffres

Scellés, sans clefs

Tornades du passé,

Autant de balafres

Que des claques qui sourient

Les yeux qui pétillent

Et qui, nostalgiques, pleurent

Encore...

Mots-clés :

Posts à l'affiche
Posts Récents
Archives
Rechercher par Tags
bottom of page